Les six étapes d’un projet réussi

By Ian Clover

Pour de nombreuses raisons, la création d’une entreprise en Espagne séduit tant de personnes. L’idée d’être votre propre patron dans un pays possédant le climat de l’Espagne est un atout évident, mais il y a d’autres avantages aussi.

Si vous réussissez à lancer votre entreprise en Espagne, comme partout ailleurs, vous recevrez des récompenses financières en échange de votre dur labeur, ainsi que ce sentiment inimitable de réussite que l’argent ne peut tout simplement pas acheter.

Ainsi, est-il sage de réfléchir à la création d’une entreprise, d’un commerce ou d’un bar en Espagne ? Et si vous êtes partant, comment faire ?

Rechercher le marché avant de créer une entreprise en Espagne

Étape 1 : prospecter le marché

Comme pour toute grande décision à l’étranger — comme l’achat d’un logement ou le choix d’une école pour vos enfants — il est extrêmement important que vous prospectiez en amont. Voulez-vous ouvrir un bar ? Regardez où il y a un créneau à prendre sur le marché pour ce que vous avez à l’esprit. Voulez-vous ouvrir une entreprise en ligne ? Alors, vous aurez besoin d’un argument de vente unique.

Assurez-vous d’avoir des ressources financières suffisantes afin d’affronter toute période de vaches maigres et élaborez un plan marketing et un business plan professionnels avant de signer en bas d’un formulaire. Une fois que vous êtes sûr de vous, vous devez enregistrer le nouveau nom de l’entreprise auprès du service local de l’emploi. Cela prend 8 à 14 jours et cela est gratuit. Cependant, vous risquez de devoir souscrire les services d’un gestor qui s’occupera de toutes les formalités administratives pour vous.

Vous devez décider à cette étape si votre société sera une SL (Sociedad Limitada), ce qui est similaire à une « UK Ltd » et qui nécessite un capital minimum de 3 000 euros ; ou bien une société anonyme (SA), ce qui ressemble à une PCL (société à responsabilité limitée). La plupart des entreprises pourront être des SL, et c’est une solution beaucoup moins chère aussi.

Quelque chose que vous devez prendre en compte avant de démarrer une entreprise en Espagne est la paperasse

Étape 2 : mettez de l’ordre dans vos papiers

Comme tout propriétaire d’entreprise, vous devez avoir tous les documents juridiques dont vous avez besoin en tant qu’employeur en Espagne — comme un NIE (numéro d’identification fiscale pour les étrangers) — ainsi qu’un code d’identification fiscale (CIF). Il s’agit d’un numéro d’identification fiscale pour les entreprises, et vous devez en demander un avant de créer une entreprise en Espagne.

Pour le demander, vous devrez présenter votre NIE et une pièce d’identité officielle avec photo comme votre passeport. Une fois que vous serez opérationnel et prêt à employer d’autres personnes (dont vous-même), alors vous aurez d’autres numéros fiscaux et de la Sécurité sociale à gérer. Mais, au début, c’est la première barrière se dressant entre votre rêve et la réalité à franchir.

Si vous vous lancez en tant que travailleur indépendant, vous êtes personnellement responsable si quelqu’un intente une action en justice. Au contraire, en créant une société, seuls les actifs de cette société sont concernés.


Comportez-vous de manière professionnelle lorsque vous magasinez pour des locaux

Se comporter de manière professionnelle lors de la recherche de locaux

Étape 3 : trouver les locaux de l’entreprise

Une étape importante… Comme pour un logement résidentiel, vous allez devoir rechercher vos locaux commerciaux dans les environs. Demandez-vous : le prix est-il abordable ? Les frais généraux sont-ils gérables ? Est-ce une zone très fréquentée ? Est-ce grave si ce n’est pas le cas ? Vous vous poserez aussi beaucoup d’autres questions personnelles. Toutefois, conduisez-vous en tant qu’entrepreneur tout le temps, il faut que ce soit la raison et non le cœur qui vous guide.

Une fois que vous aurez trouvé des locaux à louer, vous aurez alors à négocier le contrat. Si vous parlez espagnol, c’est un plus, ou bien venez avec un ami hispanophone de confiance. Sinon, vous devrez désigner un gestor ou un avocat. La plupart des contrats ont une durée minimale d’un an et une durée moyenne de 5. Le contrat contiendra des clauses sur des sujets comme l’entretien, les réparations, l’installation des services publics, etc.

Votre propriétaire est susceptible d’exiger un « aval », qui est une garantie bancaire qui peut représenter de 2 à 12 mois de loyer. Lorsqu’ils traitent avec des locataires étrangers comme vous, ils peuvent éventuellement en demander plus. Il n’y a pas de lois empêchant de procéder ainsi, si vous n’êtes pas satisfait, recherchez un autre logement. Il est important que vous ayez confiance dans votre propriétaire, et vice versa. Cette relation pourra souvent déterminer la réussite ou non de votre entreprise.

Signez le contrat au nom de votre société, et les quittances du loyer mensuel doivent indiquer le nom de l’entreprise et le numéro CIF. Vous devrez payer un peu de TVA (IVA) sur vos loyers — le gouvernement aime précollecter l’impôt auprès des entreprises de cette manière. Certains propriétaires indélicats peuvent essayer de sauter cette étape pour tenter de toucher le revenu que vous leur versez au noir. C’est illégal, alors insistez pour que la TVA figure sur les quittances.

Si vous reprenez les locaux d’un locataire préalable, les sociétés de services publics informeront les autorités du changement de nom — une pratique qui contribue à éradiquer les propriétaires malhonnêtes.


Étape 4 : renseignez-vous sur vos impôts

Ce n’est jamais amusant, mais c’est un élément inéluctable de l’existence. Le paiement de l’impôt sur votre entreprise en Espagne peut sembler déroutant au début, mais c’est finalement assez simple.

Sachez qu’il existe des impôts nationaux, des impôts régionaux et des impôts locaux, et qu’il existe trois grands types d’impôts : impôt sur le revenu (impuesto de sociedades), la TVA (IVA) et une taxe sur l’activité des entreprises (IAE).

«Impuesto de sociedades» est l’impôt standard sur le revenu des sociétés et est taxé à un taux qui dépend du type d’entreprise.

La TVA peut être déduite de la TVA exigible, comme c’est d’abord une taxe sur les consommateurs finaux : c’est-à-dire, vos clients.

L’IAE est un impôt sur l’activité des entreprises, et celles dont les bénéfices annuels sont inférieurs à 1 million d’euros en sont exonérées. Si votre entreprise prend vraiment de l’ampleur, un certain nombre de variables seront cependant prises en compte, comme le nombre d’employés, le chiffre d’affaires, l’emplacement, etc.

Consultez notre rubrique de conseils juridiques pour plus d’informations sur les impôts annuels et les avantages fiscaux pour les résidents.

Étape 5 : l’embauche et le licenciement

À moins que vous ayez l’intention d’être un homme-orchestre, vous allez devoir employer du personnel dans votre entreprise. Les droits des salariés sont très bien protégés en Espagne, mais le système est conçu pour être le plus juste possible envers les deux parties.

Premièrement, vous devez être au courant de ce que l’on appelle les « convenios » (conventions). Il s’agit d’un ensemble de règles juridiquement contraignantes qui déterminent les catégories professionnelles et les diverses règles qui régissent les emplois, telles que l’échelle salariale, les heures de travail, le nombre de jours fériés, etc.

Les droits des employés sont bien protégés en Espagne

Un ensemble de règles juridiquement contraignantes dicte quels emplois peuvent être classés en catégories

Les droits des employés sont bien protégés en Espagne

Le système est conçu pour être le plus juste possible pour les deux parties

Toutefois, ces différences sont minimes et la règle de base pour les travailleurs espagnols est généralement la suivante : ils travaillent 40 heures par semaine, avec 22 jours de vacances (week-ends exclus), et ils sont payés mensuellement. Certaines sociétés versent toujours 14 paies mensuelles, ce qui signifie que vous payez votre personnel tous les mois, plus un treizième et un quatorzième mois — en été, habituellement en juillet, et l’hiver, vers le mois de décembre — mais cette pratique est tombée en désuétude ces dernières années. Les congés maladie ne devraient s’appliquer légalement que lorsque votre employé présente un formulaire de « baja médica » signé par son médecin.

Étape 6 : l’étiquette et les bonnes pratiques

En ce qui concerne les réunions d’affaires

Si une heure a été fixée, ne vous inquiétez pas trop si votre client a de 10 à 15 minutes de retard. C’est normal. Aussi, des réunions d’affaires ont tendance à se dérouler pendant le déjeuner, et elles déborderont souvent. Cela ne signifie pas la journée se termine : de nombreux Espagnols pourront bénéficier d’une longue pause déjeuner, mais ils retourneront au bureau jusqu’à 21 heures ou même plus tard dans la soirée. Des agendas millimétrés, des procès-verbaux, des processus rigides.... dites adieu à ces derniers, et adoptez les nouvelles coutumes.

Déménagement en Espagne. Créer une entreprise. Réunions d'affaires en Espagne

Heures de travail

Soyez souple… Ne vous contentez pas strictement du modèle 9 h - 15 h du RU et de l’Europe du Nord. C’est très bien d’ouvrir à 9 h, mais beaucoup d’Espagnols s’attendent à pouvoir faire des affaires jusqu’à 19 h au moins. Cela vous semble tard ? C’est le cas, mais n’oubliez pas que le travail n’avance pas trop entre 14 h et 16 h, car les gens sont dehors pour le déjeuner. Cependant, les choses changent, et les coutumes se calquent de plus en plus sur les pratiques de l’Europe du Nord, donc si vous insistez pour conserver un horaire européen, vos clients et employés devront s’y faire.

Les heures de travail sont de plus en plus conformes aux pratiques du nord de l'Europe

Les horaires de travail sont de plus en plus conformes aux pratiques nord-européennes

Les jours fériés

Les congés durant les vacances de Noël, de Pâques et les autres fêtes religieuses sont sacrés pour un Espagnol. Ne les privez pas de cela, même si vous essayez de leur transmettre une mentalité européenne

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